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Quête de Spiritualité personnelle vers l'Ascension...

La Cosmogonie d'Urantia...118 de 196...1 de 2...

Troisième Partie
L'HISTOIRE D'URANTIA

Ces fascicules sont parrainés par un Corps de Personalités
de l'Univers Local aggisant par autoritéde Gabriel de Salvington.

Source :
http://www.urantia.org/french/index.html 

Fascicule n°118...partie 1 de 2 ...1 à 6 

Le Suprême et l'Ultime - Temps et Espace

P.1294 - §1 Au sujet des diverses natures de la Déité, on peut dire que :

P.1294 - §2. Le Père est le moi existant en soi.

P.1294 - §3. Le Fils est le moi coexistant.

P.1294 - §4. L'Esprit est le moi existant conjointement.

P.1294 - §5. Le Suprême est le moi expérientiel-évolutionnaire.

P.1294 - §6. Le Septuple est la divinité distributive d'elle-même.

P.1294 - §7. L'Ultime est le moi transcendantal-expérientiel.

P.1294 - §8. L'Absolu est le moi existentiel-expérientiel.

P.1294 - §9 Dieu le Septuple est indispensable à l'aboutissement évolutionnaire du Suprême, mais le Suprême est également indispensable à l'émergence finale de l'Ultime. La double présence du Suprême et de l'Ultime constitue l'association fondamentale de la Déité subabsolue et dérivée, car tous deux sont interdépendants et complémentaires pour accomplir la destinée. Ensemble, ils forment le pont expérientiel qui relie les commencements et les parachèvements de toute croissance créative dans le maitre univers.

P.1294 - §10 La croissance créative est sans fin, mais toujours satisfaisante ; elle est sans fin en étendue, mais toujours ponctuée par les moments satisfaisants pour la personnalité, où le but provisoire est atteint, et qui servent si efficacement de prélude à la mobilisation pour de nouvelles aventures de croissance cosmique, d'exploration de l'univers et d'aboutissement à la Déité.

P.1294 - §11 Bien que le domaine des mathématiques soit cerné de limitations qualitatives, il procure cependant au mental fini une base conceptuelle pour contempler l'infinité. Les nombres n'ont pas de limitation quantitative, même dans la compréhension d'un mental fini. Si grand que soit le nombre conçu, vous pouvez toujours envisager d'y ajouter une unité. Vous pouvez également comprendre que vous restez en deçà de l'infini, car quel que soit le nombre de fois que vous répétez cette addition, vous pouvez toujours la répéter une fois de plus.

P.1294 - §12 En même temps, les séries infinies peuvent être totalisées à un point donné quelconque, et ce total (ou plus exactement ce total partiel) procure à une personne donnée, ayant à un moment donné un statut donné, la plénitude de la douceur d'avoir atteint un but. Mais, tôt ou tard, la même personne recommence à languir après des buts nouveaux et supérieurs ; et ces aventures de croissances se renouvelleront éternellement dans la plénitude des temps et dans les cycles de l'éternité.

P.1294 - §13 Chaque âge successif de l'univers est le prélude de l'ère suivante de croissance cosmique, et chaque époque de l'univers fournit une destinée immédiate à tous les stades précédents. En soi et par soi, Havona est une création parfaite, mais limitée dans sa perfection. La perfection de Havona, se répandant dans les superunivers évolutionnaires, y trouve non seulement une destinée cosmique, mais aussi la libération des limitations de l'existence préévolutionnaire.

P.1295 - §1 Il est utile à l'homme, pour son orientation cosmique, d'arriver à comprendre aussi bien que possible les rapports de la Déité avec le cosmos. La Déité absolue est éternelle par nature, mais les Dieux sont reliés au temps, en tant qu'expérience dans l'éternité. Dans les univers évolutionnaires, l'éternité est la perpétuité temporelle ­ l'éternel maintenant.

P.1295 - §2 La personnalité de la créature mortelle peut devenir éternelle en s'identifiant avec l'esprit intérieur par la technique consistant à choisir de faire la volonté du Père. Cette consécration de la volonté équivaut à la réalisation d'un dessein de réalité éternelle. Cela signifie que le dessein de la créature est devenu invariant par rapport à la succession des instants ; ou, en d'autres termes, que les moments qui se succèdent ne verront aucun changement dans le dessein de la créature. Un million ou un milliard de moments n'y changeront rien. Les nombres ont cessé d'avoir une signification concernant le dessein de la créature. C'est ainsi que le choix de la créature s'ajoutant au choix de Dieu se traduit par les réalités éternelles de l'union sans fin entre l'esprit de Dieu et la nature de l'homme, au service perpétuel des enfants de Dieu et de leur Père du Paradis.

P.1295 - §3 Il existe, dans tout intellect donné, une relation directe entre la maturité et la conscience d'une unité de temps. Cette unité de temps peut être un jour, une année ou une période plus longue, mais elle est inévitablement le critère par lequel le moi conscient apprécie les circonstances de la vie et par lequel l'intellect qui conçoit mesure et évalue les faits de l'existence temporelle.

P.1295 - §4 L'expérience, la sagesse et le jugement coïncident avec l'allongement de l'unité de temps dans l'expérience des mortels. Quand le mental humain remonte dans le passé, il évalue l'expérience antérieure avec le dessein d'influencer une situation présente. Quand le mental s'étend dans l'avenir, il essaye d'évaluer la signification future d'une action possible. Ayant ainsi tenu compte à la fois de l'expérience et de la sagesse, la volonté humaine prend une décision-jugement dans le présent, et le plan d'action ainsi né du passé et de l'avenir vient à l'existence.

P.1295 - §5 Dans la maturité du moi qui se développe, le passé et l'avenir sont réunis pour éclairer la vraie signification du présent. À mesure que le moi mûrit, il recourt pour son expérience à un passé de plus en plus lointain, tandis que ses prévisions de sagesse cherchent à pénétrer de plus en plus profondément dans l'avenir inconnu. Et, à mesure que le moi qui conçoit étend davantage sa portée dans le passé et le futur, son jugement dépend de moins en moins du présent momentané. La décision-action commence ainsi à échapper aux liens du présent en mouvement, tandis qu'elle revêt progressivement les aspects de la signification passé-futur.

P.1295 - §6 La patience est pratiquée par les mortels dont les unités de temps sont courtes. La vraie maturité transcende la patience par une longanimité née d'une réelle compréhension.

P.1295 - §7 Murir, c'est vivre plus intensément dans le présent et en même temps échapper aux limitations du présent. Les plans de maturité, fondés sur l'expérience passée, se réalisent dans le présent de manière à rehausser les valeurs de l'avenir.

P.1295 -§8 L'unité de temps chez les personnes non mûres concentre les significations-valeurs dans le moment présent de telle manière que le présent est dissocié de sa vraie relation avec le non-présent ­ le passé-futur. L'unité de temps de la maturité à des proportions qui révèlent les relations coordonnées du passé-présent-futur de telle manière que le moi commence à pénétrer le sens de l'ensemble des évènements, il commence à apercevoir le paysage du temps sous la perspective panoramique des horizons élargis, et peut-être à soupçonner le continuum éternel, sans commencement ni fin, dont les fragments s'appellent le temps.

P.1296 - §1 Sur les niveaux de l'infini et de l'absolu, le moment présent contient tout le passé aussi bien que tout le futur. JE SUIS signifie également J'AI ÉTÉ et JE SERAI, et ceci représente notre meilleur concept de l'éternité et de l'éternel.

P.1296 - §2 Sur le niveau absolu et éternel, la réalité potentielle a tout autant de signification que la réalité actuelle. C'est seulement sur les niveaux finis et pour les créatures liées par le temps que la différence paraît si vaste. Pour Dieu en tant qu'absolu, un ascendeur mortel qui a pris la décision éternelle est déjà un finalitaire du Paradis. Mais, grâce aux Ajusteurs de Pensée intérieurs, le Père Universel n'est pas limité ainsi dans sa perception, mais il peut aussi être au fait de ­ et participer à ­ toutes les luttes temporelles concernant les problèmes de l'ascension des créatures, depuis les niveaux d'existence où celles-ci ressemblent à des animaux jusqu'à ceux où elles ressemblent à Dieu.

P.1296 - §3 Il ne faut pas confondre l'ubiquité de la Déité avec l'ultimité de la divine omniprésence. Le Père Universel veut que le Suprême, l'Ultime et l'Absolu compensent, coordonnent et unifient son ubiquité dans l'espace-temps et son omniprésence dans l'espace-temps-transcendé avec sa présence absolue et universelle pour laquelle l'espace et le temps n'existent pas. Vous devriez vous rappeler que, si l'ubiquité de la Déité est bien souvent associée à l'espace, elle n'est pas nécessairement conditionnée par le temps.

P.1296 - §4 En tant qu'ascendeurs mortels et morontiels, vous discernez progressivement Dieu par le ministère de Dieu le Septuple. Par Havona, vous découvrez Dieu le Suprême. Au Paradis, vous le trouvez comme une personne, et ensuite, en tant que finalitaires, vous essayerez bientôt de le connaître comme Ultime. Étant finalitaires, il semble qu'après avoir atteint l'Ultime, il n'y ait qu'une voie à suivre, celle de commencer la recherche de l'Absolu. Nul finalitaire ne sera troublé par les incertitudes de l'atteinte de l'Absolu de Déité, puisqu'à la fin des ascensions suprême et ultime, il aura rencontré Dieu le Père. Ces finalitaires croiront certainement que, même s'ils réussissent à trouver Dieu l'Absolu, ils ne feront que découvrir le même Dieu, le Père du Paradis se manifestant sur des niveaux plus proches de l'infini et de l'universel. Il est hors de doute que l'aboutissement à Dieu dans l'absolu révèlerait l'Ancêtre Primordial des univers aussi bien que le Père Final des personnalités.

P.1296 - §5 Dieu le Suprême peut ne pas être une démonstration de l'omniprésence de la Déité dans l'espace-temps, mais il est littéralement une manifestation de l'ubiquité divine. Entre la présence spirituelle du Créateur et les manifestations matérielles de la création, se trouve le vaste domaine du devenir ubiquitaire ­ l'émergence universelle de la Déité évolutionnaire.

P.1296 -§6 Si Dieu le Suprême assume jamais le contrôle direct des univers du temps et de l'espace, nous sommes convaincus que cette administration divine fonctionnera sous le supercontrôle de l'Ultime. Dans ce cas, Dieu l'Ultime commencerait à devenir manifeste aux univers du temps en tant que Tout-Puissant transcendantal (l'Omnipotent) exerçant le supercontrôle du supertemps et de l'espace transcendé relatifs aux fonctions administratives du Tout-Puissant Suprême.

P.1297 - §1 Le mental humain peut, comme nous-mêmes, se poser la question suivante : Si l'évolution de Dieu le Suprême, atteignant l'autorité administrative dans le grand univers, est accompagnée par des manifestations accrues de Dieu l'Ultime, une émergence homologue de Dieu l'Ultime dans les univers prévus de l'espace extérieur sera- t-elle accompagnée de révélations similaires et rehaussées de Dieu l'Absolu ? En réalité, nous n'en savons rien.

P.1297 - §2 C'est seulement par l'ubiquité que la Déité a pu unifier les manifestations de l'espace-temps pour les conceptions finies, car le temps est une succession d'instants, tandis que l'espace est un système de points associés. Après tout, vous percevez le temps par analyse et l'espace par synthèse. Vous coordonnez et vous associez ces deux conceptions dissemblables par la perspicacité intégratrice de la personnalité. Dans le monde animal, l'homme est seul à posséder cette faculté de percevoir l'espace-temps. Pour un animal, le mouvement a une signification, mais il ne prend une valeur que pour une créature ayant statut de personnalité.

P.1297 - §3 Les choses sont conditionnées par le temps, mais la vérité est hors du temps. Plus vous connaissez la vérité, plus vous êtes la vérité, mieux vous pouvez comprendre le passé et saisir l'avenir.

P.1297 - §4 La vérité est inébranlable ­ éternellement exempte de toutes les vicissitudes transitoires, bien que jamais inerte et conventionnelle, mais toujours vibrante et adaptable ­ rayonnant la vie. Mais, quand la vérité devient liée aux faits, alors l'espace et le temps conditionnent tous deux ses significations et mettent en corrélation ses valeurs. Ces réalités de la vérité couplées aux faits deviennent des concepts et sont, en conséquence, reléguées au domaine des réalités cosmiques relatives.

P.1297 - §5 La liaison de la vérité absolue et éternelle du Créateur avec l'expérience factuelle des créatures finies et temporelles fait apparaître une nouvelle valeur émergente du Suprême. Le concept du Suprême est essentiel pour coordonner le monde supérieur invariant et divin avec le monde inférieur fini et toujours changeant.

P.1297 - §6 Parmi toutes les choses non absolues, c'est l'espace qui est le plus proche d'être absolu. En apparence, l'espace est absolument ultime. La réelle difficulté que nous avons à comprendre l'espace sur le niveau matériel provient du fait que les corps matériels existent dans l'espace, mais que l'espace existe aussi dans ces mêmes corps matériels. Nombres de facteurs concernant l'espace sont absolus, mais cela ne signifie pas que l'espace soit absolu.

P.1297 - §7 Pour comprendre les rapports de l'espace, il peut être utile de supposer, relativement parlant, que l'espace est, après tout, une propriété de tous les corps matériels. Donc, quand un corps se meut dans l'espace, il emporte aussi avec lui toutes ses propriétés, même l'espace qui est dans ce corps en mouvement et en fait partie.

P.1297 - §8 Tous les modèles de la réalité occupent de l'espace sur les niveaux matériels mais, les modèles spirituels n'existent qu'en relation avec l'espace ; ils n'occupent ni ne déplacent d'espace, et n'en contiennent pas non plus. Pour nous, l'énigme maitresse de l'espace concerne le modèle d'une idée. Quand nous abordons le domaine mental, nous rencontrons bien des problèmes embarrassants. Le modèle d'une idée ­ sa réalité ­ occupe-t-il de l'espace ? En vérité nous n'en savons rien, bien que nous soyons certains qu'un modèle d'idée ne contient pas d'espace ; mais il ne serait guère prudent d'admettre que l'immatériel est toujours non spatial.

P.1298 - §1 Bien des difficultés théologiques et des dilemmes métaphysiques de l'homme mortel sont dus à ce qu'il ne situe pas bien la personnalité de la Déité, et attribue, en conséquence, des aspects infinis et absolus à la Divinité subordonnée et à la Déité évolutionnaire. Il existe certainement une vraie Cause Première, mais il ne faut pas oublier qu'il existe aussi une foule de causes coordonnées et subordonnées, à la fois causes associées et causes secondaires.

P.1298 - §2 La différence essentielle entre causes premières et causes secondes réside en ce que les causes premières produisent des effets originels dépourvus de facteurs héréditaires dérivés d'une causalité antécédente quelconque. Les causes secondaires produisent des effets comportant invariablement une hérédité provenant d'autres causes antérieures.

P.1298 - §3 Les potentiels purement statiques inhérents à l'Absolu Non Qualifié réagissent aux causes engendrées par l'Absolu de Déité qui sont produites par l'action de la Trinité du Paradis. En présence de l'Absolu Universel, ces potentiels statiques imprégnés de causalité deviennent aussitôt actifs et sensibles à l'influence de certains agents transcendantaux, dont l'action aboutit à la transmutation de ces potentiels activés en leur conférant le statut de véritables possibilités universelles de développement, de capacités actualisées pour la croissance. C'est sur ces potentiels ainsi développés que les créateurs et contrôleurs du grand univers jouent l'épopée sans fin de l'évolution cosmique.

P.1298 - §4 Si l'on ne tient pas compte des existentiels, la causalité a une constitution fondamentale triple. Telle qu'elle opère dans le présent âge de l'univers et concernant le niveau fini des sept superunivers, on peut la concevoir comme suit :

P.1298 - §5 1. L'activation des potentiels statiques. C'est l'établissement de la destinée dans l'Absolu Universel par les actions de l'Absolu de Déité, opérant dans et sur l'Absolu Non Qualifié, par suite des commandements volitifs de la Trinité du Paradis.

P.1298 - §6 2. L'extériorisation de capacités d'univers. Ceci implique la transformation de potentiels indifférenciés en des plans séparés et définis. C'est l'acte de l'Ultimité de la Déité et des multiples agents du niveau transcendantal. Ces actes anticipent parfaitement sur les futurs besoins de l'ensemble du maitre univers. C'est en liaison avec la ségrégation de potentiels que les Architectes du Maitre Univers existent en tant que véritables personnifications du concept de Déité des univers. Leurs plans paraissent ultimement limités en étendue dans l'espace par le concept de la périphérie du maitre univers, mais, en tant que plans, ils ne sont pas autrement conditionnés par le temps ou l'espace.

P.1298 - §7 3. La création et l'évolution des actuels d'univers. C'est sur un cosmos imprégné de la présence de l'Ultimité de la Déité productrice de capacités que les Créateurs Suprêmes opèrent pour effectuer, dans le temps, les transmutations de potentiels mûris en actuels expérientiels. À l'intérieur du maitre univers, toute actualisation de la réalité potentielle est limitée par la capacité ultime de développement, et conditionnée par l'espace-temps aux stades finals de son émergence. Les Fils Créateurs sortant du Paradis sont, en actualité, des créateurs transformateurs au sens cosmique. Cela n'invalide, en aucune manière, le concept de créateurs que les hommes s'en font ; du point de vue fini, il est certain qu'ils peuvent créer et qu'ils le font.

P.1298 - §8 L'omnipotence de la Déité n'implique pas le pouvoir de faire ce qui est infaisable. Dans le cadre espace-temps, et en se plaçant au point de vue intellectuel de la compréhension humaine, même le Dieu infini ne peut créer des cercles carrés ni produire du mal qui soit naturellement bon. Dieu ne peut faire de choses non divines. Cette contradiction de termes philosophiques équivaut au non-être et implique que rien n'a été ainsi créé. Un trait de caractère d'une personnalité ne peut être à la fois divin et non divin. La compossibilité est innée dans le pouvoir divin. Tout ceci dérive du fait que l'omnipotence ne se borne pas à créer des choses ayant une nature, mais qu'elle donne aussi naissance à la nature de toutes les choses et de tous les êtres.

P.1298 - §9 Au commencement, le Père fait tout ; mais, à mesure que le panorama de l'éternité se déroule en réponse à la volonté et aux commandements de l'Infini, il ressort de plus en plus que les créatures, même les hommes, doivent devenir des partenaires de Dieu pour réaliser la finalité de la destinée. Ceci est vrai même dans la vie dans la chair ; quand l'homme et Dieu entrent en association, on ne peut assigner aucune limite aux possibilités futures de cette association. Quand l'homme se rend compte que le Père Universel est son partenaire dans la progression éternelle, quand il fusionne avec la présence intérieure du Père, il a rompu, en esprit, les entraves du temps et il est déjà entré dans les progressions de l'éternité, à la recherche du Père Universel.

P.1298 - §10 La conscience du mortel passe des faits aux significations, et ensuite aux valeurs. La conscience du Créateur part de la valeur de l'idée, passe par la signification des mots et arrive au fait de l'action. Pour sortir de l'impasse de l'unité non qualifiée inhérente à l'infinité existentielle, il faut toujours que Dieu agisse. La Déité doit toujours fournir l'univers archétypal, les personnalités parfaites, la vérité, la beauté et la bonté originelles que toutes les créations subdivines s'efforcent d'atteindre. Il faut toujours que Dieu trouve d'abord l'homme pour que l'homme puisse ensuite trouver Dieu. Un Père Universel est toujours nécessaire avant que puissent exister une filiation universelle et la fraternité universelle qui s'ensuit.

P.1298 - §11 Dieu est vraiment omnipotent, mais non omnificent ­ il ne fait pas personnellement tout ce qui se fait. L'omnipotence englobe le potentiel de pouvoir du Tout-Puissant Suprême et de l'Être Suprême, mais les actes volitifs de Dieu le Suprême ne sont pas des agissements personnels de Dieu l'Infini.

P.1298 - §12 Soutenir l'omnificence de la Déité primordiale équivaudrait à priver de leurs droits près d'un million de Fils Paradisiaques Créateurs, sans mentionner les innombrables armées des divers autres ordres d'aides qui apportent leur concours créatif. Dans tout l'univers, il n'y a qu'une seule Cause sans cause. Toutes les autres causes sont dérivées de cette unique Grande Source-Centre Première, et rien, dans cette philosophie, ne fait violence au libre arbitre des myriades d'enfants de la Déité disséminées dans un immense univers.

P.1298 - §13 Dans un cadre local, la volition peut paraître fonctionner comme une cause sans cause, mais elle présente infailliblement des facteurs héréditaires qui établissent des relations avec la Première Cause unique, originelle et absolue.

P.1298 - §14 Toute volition est relative. Au sens initial, seul le Père-JE SUIS possède la finalité volitive. Au sens absolu, seuls le Père, le Fils et l'Esprit exercent les prérogatives d'une volonté non conditionnée par le temps et non limitée par l'espace. L'homme mortel est doué de libre arbitre, du pouvoir de choisir ; bien que ce choix ne soit pas absolu, il est néanmoins relativement final sur le niveau fini et en ce qui concerne la destinée de la personnalité qui choisit.

P.1300 - §1 Sur un niveau quelconque n'atteignant pas l'absolu, la volition rencontre des limitations inhérentes à la personnalité même qui exerce le pouvoir de choix. L'homme ne peut choisir au delà du domaine de ce qui est choisissable. Par exemple, il ne peut choisir d'être autre chose qu'un humain, sauf qu'il peut décider de devenir plus qu'un homme. Il peut choisir d'entreprendre l'ascension de l'univers, mais cela tient, en l'espèce, à une coïncidence spéciale entre le choix humain et la volonté divine. Ce qu'un fils désire et que le Père veut arrivera en toute certitude.

P.1300 - §2 Dans la vie humaine, des lignes de conduite optionnelles s'ouvrent et se ferment continuellement. Durant les périodes où le choix est possible, la personnalité humaine décide constamment entre de nombreuses lignes d'action. La volition temporelle est reliée au temps et doit attendre l'écoulement du temps pour trouver l'occasion de s'exprimer. La volition spirituelle a commencé à gouter la liberté hors des entraves du temps, car elle a réussi à échapper partiellement à la séquence du temps ; cela est parce que la volition spirituelle s'identifie avec la volonté de Dieu.

P.1300 - §3 La volition, l'acte de choisir, doit fonctionner dans le cadre universel qui s'est actualisé en réponse à des choix supérieurs et antérieurs. Tout le champ de la volonté humaine est strictement limité au fini, sauf sur un point particulier : quand l'homme choisit de trouver Dieu et d'être semblable à lui, ce choix est superfini ; l'éternité seule peut révéler s'il est également superabsonite.

P.1300 - §4 Reconnaître l'omnipotence de la Déité, c'est jouir de la sécurité dans votre expérience de citoyenneté cosmique, c'est posséder l'assurance de la sureté dans le long voyage au Paradis. Par contre, accepter le sophisme de l'omnificence, c'est embrasser la colossale erreur du panthéisme.

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