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Quête de Spiritualité personnelle vers l'Ascension...

JESUS, MYTHE OU REALITE ? (1)

Essayons de situer Jésus-Christ parmi les réalités de son époque et de son temps.

Nous serons frappés de constater combien on a souvent "arrangé" les événements qui ne sont basés sur aucun texte sûr. Jésus est né à Gamala et non à Bethléem, 6 à 8 ans avant notre ère, du temps du roi Hérode. Celui-ci devint roi des Juifs en 37 avant notre ère, sous le contrôle de Rome. Il mourut en l'an 4 de notre ère.
 
Ce n’est que plus tard que les Ecritures parleront de Bethléem qui signifie "la maison du pain" ce qui expliqué l'Eucharistie. Les Evangiles disent que n'ayant pu trouver de place à l'auberge, Marie a accouché dans une étable et placé son enfant dans une crèche. Ceci est bien invraisemblable dans ce pays d'Orient où l'hospitalité est une loi sacrée respectée même par les plus pauvres. Ne faut-il pas voir plutôt le mystère de la Nativité comme un événement cosmique qui ne peut être vu que par les yeux du Ciel.
 
Dans la nuit de Noël, à minuit, c'est le signe du Cancer qui, à cette époque, culmine au firmament, accompagné des signes voisins du Lion et de la Vierge. Dans ce signe de la Vierge brille la constellation du Bouvier (le boeuf de la Nativité). Et dans le signe du Cancer brille la constellation des deux Anes dont les deux étoiles, Gamma et Delta, représentent les deux ânes, celui qui a porté la Vierge et celui qui, plus tard, portera le Christ vers Jérusalem. Cette constellation que les anciens appelaient "phatno", mot qui signifie crèche. A minuit, "le petit Jésus, Dieu Solaire, y sera déposé", Il y a deux versions pour parler de Marie : "la femme" enveloppe le Soleil mais n'est pas enveloppée, ou bien, la femme est "enveloppée" par le Soleil, La femme symbolise le Peuple de Dieu. Elle enfante l'âge messianique qui a donné naissance au peuple messianique et aux messies. C'est la Mère Universelle qui enfante dans la douleur, qui est en butte aux persécutions de Satan. Elle et toute sa descendance. On peut supposer qu'elle représente aussi Marie mais elle n'est pas exclusivement la mère personnelle du Christ. Le signe du Lion évoque Juda, fils de Juda, fondateur de la tribu dont est issu Joseph.
On va voir comment le mythe de Jésus-Christ cache un homme guerrier, chef de bande qui finit tragiquement. Le mythe a été plaqué, greffé et mélangé sur l'histoire de cet homme de guerre de descendance davidique. Celui-ci voulait délivrer Israël du joug romain et jeter hors de son palais Hérode l'usurpateur et ses sbires.
 
A ce moment, la Palestine était sous le joug de Ponce Pilate, procurateur d'Hérode le Grand qui menait une vie dissolue.
Sur une hauteur bordant le lac de Kinereth vivait une famille descendant de David dont le chef Juda le Gaulonite voulait reprendre à Hérode, l'usurpateur son trône et jeter les romains hors du pays. Sa femme, Marie Salomé, lui avait donné deux filles et sept fils appelés dans l'Apocalypse "les 7 tonnerres" ! L'aîné étant successeur de son père a été "oint" selon la loi religieuse qui prescrivait que tous les premiers nés devaient être consacrés à Dieu, devaient rester célibataires et porter les cheveux longs. Son nom religieux était Nazir. On l'appelait le "Naziréen" dont les chrétiens ont fait Nazareth.
Or, la ville de Nazareth n'existait pas. La véritable ville était Gamala, forteresse bâtie sur un piton rocheux. C'est là que se situe le «mont de la précipitation ».
Christ veut dire oint, en grec Christos. En Israël, il y a eu des quantités de "oints" nommés Christ, des prophètes, des Messies, des rois. De plus, en hébreu ou araméen, Jésus se prononce "Jeshouah" qui signifie "le sauveur". Il advint qu'en combattant contre Hérode, Juda le Gaulonite fut abattu entre le temple et l'autel (Voir Matthieu qui le mentionne sous le nom de Zacharie qui signifie le Verseau…. à développer)
Juda bar Juda, le Christ oint, veut reprendre la lutte là où son père a échoué. Il a 21 ans à ce moment là et entraîne dans la lutte ses six frères qui se feront tous tuer. Quant à lui, il était très aimé de la foule qui voyait on lui un être pur et mystique qui la délivrerait du joug romain. Du fait de sa pureté, il s’est fait une réputation de Messie.
Luc, l'Evangéliste, met dans la bouche de Jésus les paroles suivantes : "Quant à mes ennemis, qui n'ont pas voulu que je régnasse, sur eux, amenez-les ici, et faites les mourir en ma présence"(XIX-27) •
 
"Celui qui n'est pas avec moi est contre moi" (2X1-23)
"Que celui qui n'a point d'épée vende sa robe et en achète une" (SXII-36J.
"Seigneur frapperons nous de l'épée ? " (XXII-49).
Ces paroles s'expliquent dans la bouche du chef de guerre Juda bar Juda, le "oint", le"Christ", mais pas dans celle du doux Jésus des Chrétiens.
La rencontre de Juda bar Juda avec Jean-Baptiste l'essénien dans le désert, avait suscité en lui un grand élan spirituel qui l’avait confirmé dans la nécessité de sa mission. C'est sur l’histoire réelle de ce Juda Christ que s'est édifié l'admirable mythe permettant la naissance d'une religion nouvelle se reliant aux anciennes et à la tradition initiatique.
A ce moment là le peuple de Palestine était partagé en deux clans : les modérés qui auraient attendu sans combat la fin de Rome ; laquelle serait arrivée certainement; et d'autre part les fanatiques, anciens partisans de Juda le gaulonite qui voulaient abattre Rome. A la mort de Jésus, les fanatiques partisans du Messie Jésus avaient volé son corps et l'avaient enseveli à Macheron, et, trois siècles plus tard, Julien, le neveu de l'empereur Constantin, ira le déterrer pour prouver la fraude.
On cite la date de 788 ou 789 (calendrier de Rome) qui correspond à 35/36 de l'ère Chrétienne pour la crucifixion, Date confirmée par Irénée, le mercredi 14 nisan, 11ème jour de la lune, à la 6ème heure, soit midi.
La fixation du jour de la mort le vendredi et celui de la résurrection, le dimanche est purement ésotérique. Ce n'est plus de l'histoire, mais seulement un mythe.
Jean-Baptiste, le Maître, est un véritable homme de Dieu. Sa notoriété correspond à la notoriété politique de Juda bar Juda dont on fera le Christ plus tard. On mé1angera la vie religieuse de Jean et celle politique de Juda, et on bâtira le mythe chrétien sur cet amalgame. Comme on mélangera aussi Jean Baptiste et Jésus qui sont les deux aspects d'un même personnage, le vieil homme et l'homme nouveau. Tout cela a été remanié au cours des âges. On se perd devant tant d’écrits souvent contradictoires et de si faible valeur historique.
 
Juda Christ voulait redonner à la Palestine une vigueur nouvelle sans Hérode. Il choisit la Pâque juive pour tenter un coup de force définitif. Il marche sur Jérusalem avec ses disciples. Une certaine foule voit en lui le sauveur d'un joug, d'un esclavage, Mais il n'est admis ni par Hérode, ni par les romains, ni par les maîtres du Temple, Ils le traitent tous d'exalté. Les combats ne sont pas longs et l'on s'empare de Juda bar Juda. Devant ces résultats beaucoup de partisans prennent peur, l'abandonnent, particulièrement Pierre qui le reniera "avant le chant du coq". Plus tard, le rôle de pierre prendra une grande importance sur le plan politique. C'est au cours du procès de Juda Christ que, par dérision, on l'a affublé de l'étiquette "INRI", Jésus le Nasir, le roi des Juifs, Après sa crucifixion, le Christ n'existera plus dans le mythe que par ses apparitions. On bâtira plus tard les Evangiles, et on construira une religion nouvelle sur cet ensemble. Magnifique religion qui donnera des Saints, mais hélas aussi des inquisiteurs et des bûchers.
Au troisième siècle, la religion catholique apostolique et romaine se structure et devient religion d'Etat. Le révolutionnaire est camouflé pour ne mettre en lumière que Jean-Baptiste, Jean l'évangéliste, et on finit par les confondre. On confond aussi le Jésus christ avec Jean l'évangéliste. Les maîtres tailleurs de pierres ont représenté le "Christ" en gloire entouré des quatre évangélistes dont chacun, sauf Jean, tient un livre. Le livre de Jean est dans les mains du Christ. Ce qui pourrait faire supposer que Jean et le Christ ne forment qu'un.
Dans les écrits de l'ancien testament et dans d'autres écrits encore plus anciens, on lit à propos de la prière : "Donne nous notre pain spirituel", et non notre pain quotidien.
 
On lit aussi que l'Archange Michel -semblable à Dieu - rappelle la psychostasio de la tradition égyptienne. Suivant cette tradition Michel gravira les 9 échelons de l'échelle de la Sagesse, les 12 chiffres accomplis, le Zodiaque. Il monte dans les sphères supérieures, cela forme le 13ème signe. Ce treizième signe est le sanctuaire supérieur de l'être, la Saint Michel se place 6 jours après l'équinoxe d'automne. Or, le chiffre 5 est le symbole du passage dans un autre monde.
 
Le mont Moriah représente symboliquement :
- à sa base le premier sanctuaire, Gabriel;
- à mi-pente le deuxième sanctuaire, Raphaël ;
- au sommet l’homme cosmique. Et dans le "char", on place :
- Gabriel à gauche ;
- Raphaël derrière pour le soutenir;
- Uriel - science de l'initiation - devant pour le guider ;
- Michel à droite, à la place d'honneur.
 
Les fêtes religieuses judéo chrétiennes nous conduisent à réfléchir au cosmos, à l'univers, à l'homme cosmique qui symbolise notre devenir. La question est posée. Qui est le plus grand ? Jean-Baptiste ou son cousin Jésus ? En réalité, c'est Jean le Maître spirituel et, Jésus est l'aspect mystique du même personnage. C'est l'ésotérisme et l’exotérisme de la religion chrétienne.
L'église ésotérique appartient à Jean l'éphésien, aux johannites, aux bâtisseurs de cathédrales, aux compagnons, etc. et à Barrabas qui signifie "Fils du Père Eternel" ; qui, contrairement à la légende, était un guerrier.
Par leur mort, à cause de leur supplice, Barrabas et le Christ seront libérés, même si ce Christ est Juda bar Juda,
Le Christ mythique ne peut Être que le Fils unique de Dieu le Père, et Jésus Christ Juda Bar Juda, le chef de bande, peut lui être assimilé.
 
Pour l'Eglise, le personnage du Christ est le premier membre de la Trinité, Jean Baptiste, Maître essénien, Fils de Dieu, est le deuxième membre de la Trinité, et l'Esprit de Dieu est le troisième membre. Ils forment le Corpus, l'Animus et le Spiritus de l'ensemble de la religion chrétienne.
Ces données marquent le point de départ de la chrétienté, mythe du destin de 1'homme.
par Jean de Gisors publié dans : Voie et Religion communauté : Spiritualité - Esotérisme
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