26 Mars 2008
Un scandale encore plus grand que celui du sang contaminé
La vaccination massive contre l'hépatite B dans les années 90 a fait des ravages dans la population. Elle n'y a pas déclenché que des scléroses en
plaques comme on l'entend dire de tous côtés, mais toutes sortes de graves maladies, parfois mortelles, au minimum handicapantes, qu'elles soient hématologiques, rhumatismales et/ou
auto-immunes, et à tous les âges. Or elle est toujours programmée pour les bébés et pour les adolescents. Hélas, la majorité de nos concitoyens est désinformée, ignore que des enfants ont été
gravement atteints et n'a pas encore mesuré combien notre santé est devenue une marchandise.
Révoltée par tant de souffrance, d'indifférence et d'irresponsabilité
Je ne suis pas la première à avoir écrit sur cette question. Je cite d'ailleurs ceux à qui je suis redevable. Mais j'accuse les pouvoirs publics - ministres de la Santé notamment et Philippe Douste-Blazy en tête - d'avoir lancé une campagne de vaccination massive sans aucune précaution et sans assurer aucun suivi (la pharmacovigilance a même perdu de vue 99 % des enfants vaccinés dans les collèges !), d'avoir menti et de continuer à mentir.
Quelques exemples :
1) les chiffres truqués en 1994 pour faire croire à une épidémie
"plus grave que le sida" ;
2) la salive présentée comme vecteur de contamination pour gagner
le "marché des collèges" (ils parlent ainsi), effrayer les parents (et même les grands-parents) et les inciter à se faire eux aussi vacciner ;
3) l'innocuité proclamée du vaccin pour les nourrissons au
prétexte qu'ils n'auraient pas de myéline (mais elle se forme peu à peu et le vaccin attend son heure, tout simplement !), argument d'autant plus malhonnête qu'il fait l'impasse sur toutes
les autres maladies auto-immunes déjà constatées ;
4) sa prétendue utilité pour ces tout-petits et pour les
préadolescents, alors que ni les uns ni les autres ne risquent de rencontrer le virus dans l'immédiat (devenus adultes, ils se croiront protégés alors que personne ne sait encore la durée de
protection du vaccin, et alors ils seront fragilisés - le précédent du BCG devrait à cet égard servir d'alarme) ;
5) l'affolement entretenu autour de l'hépatite B présentée comme
mortelle alors qu'on en guérit naturellement et sans aucune médication dans plus de 90 % des cas (on ferait mieux de s'occuper de l'hépatite C) ;
6) la dramatisation autour des cas d'hépatites B fulminantes en
France (une trentaine par an dont même pas une dizaine mortelle, en pourcentage : de 0,5 à 1 % des formes aiguës symptomatiques nécessitant des greffes. Quant aux porteurs chroniques, leur
taux par rapport à la population générale n'était que de 0,2 % - 0,1 % chez les femmes et 0,3 % chez les hommes - en 1991. Les 300 000 porteurs chroniques (0,7 %) annoncés récemment par l'INVS
(Institut de veille sanitaire) ne modifient guère la donne : l'étude a sélectionné une population fragilisée (bénéficiaires de la CMU, chômeurs, immigrés sans revenus, précaires souffrant
de pathologies diverses) et ne vaut pas pour la population générale qui y est sous-représenté
7) la réduction des cas d'accidents vaccinaux à la seule sclérose
en plaques (elle permet de camoufler derrière la SEP une multitude d'autres pathologies, la plus grave notamment : la SLA, ou les aplasies médullaires (destruction de la moelle) qui ont
tué au moins une douzaine d'adolescents)
8) le chantage à l'inconséquence des Français qui seraient les
seuls au monde à se plaindre d'accidents vaccinaux (il y a des dizaines de milliers d'accidents aux Etats-Unis, au Canada, en Italie, dans tous les pays qui ont massivement vacciné. Très peu au
contraire en Grande-Bretagne qui n'a vacciné que 5 % de sa population et connaît cependant moins de cas d'hépatite B que nous qui avons dépassé les 50 % et qui avons moins de population
immigrée du Sud-Est asiatique considérée comme porteuse du virus !) ;
9) l'assurance qu'aucun enfant n'a subi de dommage (alors que la
pharmacovigilance suit, sans l'avouer, une cohorte d'enfants de moins de 16 ans atteints d'une première poussée de démyélinisation - cohorte "Kidmus" - et qu'elle a recensé plusieurs décès dus
à des maladies auto-immunes notamment ;
10) la thèse assez désagréable selon laquelle il valait la peine
de faire un "déchet" (sic) de quelques milliers de victimes pour en sauver des millions (de quoi ? d'un virus qui avait pratiquement disparu avec les mesures prises pour enrayer le sida et
les maladies nosocomiales transmises par une mauvaise gestion du sang) ;
11) les conférences dites de "consensus" réunies à l'initiative
des ministres, l'une en septembre 2003 dans la précipitation, juste avant deux procès en Cassation (s'ils ont été perdus, il ne faut pas s'en étonner), l'autre en novembre 2004 pour démolir la
thèse du Dr Hernan (triplant le risque de SEP après vaccination) sans même l'avertir, l'entendre ni l'inviter. Ces deux conférences ne rassemblant que des experts adeptes, voire militants du
vaccin, liés pour nombre d'entre eux aux laboratoires, exclusion faite de toute voix discordante (il y en a). Donc consensus acquis d'avance, sans transparence ni contradictoire.
Etc.
Tant de mensonges pourtant n'ont pas mis en alerte le corps médical...
"Le Dossier noir" montre aussi comment l'assurance-maladie a été ruinée, non seulement par la campagne de vaccination elle-même (où PDB a joué un rôle majeur), mais par la montée astronomique des affections de longue durée (ALD) qu'elle a occasionnées depuis 1996 (voir courbe de la CNAM révélée en octobre dernier, trop tard malheureusement pour que j'aie pu l'insérer dans mon livre, mais qu'on peut se procurer sur le site de la CNAM). Je montre comment nos organismes de santé publique et nos institutions médicales les plus prestigieuses ont camouflé pendant plus de dix ans un scandale encore plus grand (de l'avis des spécialistes) que celui du sang contaminé.
Cette collusion avec les laboratoires a été dénoncée récemment à propos du Vioxx et du Celebrex, mais pas encore à propos de ce vaccin (c'est un vaccin, donc
par définition intouchable)
J'invite aussi les familles à observer un fait troublant : le DT Polio et le T Polio d'Aventis-Pasteur ne sont plus fabriqués. Le Revaxis censé les remplacer (10,23 € contre 6,70 €, tant pis pour l'assurance-maladie) ne peut être administré qu'à partir de 6 ans. [1] Que reste-il alors aux parents qui tiennent à respecter l'obligation vaccinale pour les moins de 6 ans sinon à consentir à une vaccination élargie à trois autres vaccins seulement facultatifs, mais insérés dans la même injection, et qui comprennent du virus HB ? Voudrait-on par hasard écouler des stocks un peu en catimini ? [2]
On a compris maintenant, je pense, pourquoi j'ai écrit, pourquoi je me bats et continuerai à me battre bien que le rapport de force soit dérisoirement contre moi. Ce que j'ai écrit n'est pas du roman. J'ai essayé cependant de rendre facile la lecture de mon témoignage pour que son message passe mieux : vigilance. Vigilance particulière pour nos enfants, car ce sont eux aujourd'hui (et non plus les adultes, et pour cause !) qui sont visés. Vigilance aussi pour nos adolescents ou pour les jeunes qui pourraient être contraints à une course au faux carnet de vaccination pour entrer dans le monde du travail, si on leur imposait ce vaccin [3]. N'oublions pas : il y a des stocks à écouler. A chacun de bien mesurer les enjeux.
[1] Il a été ensuite autorisé à partir d'un an, quoique d'abord interdit avant 6 ans. Est-ce que cette modification sans AMM était légale ?
[2] L'Hexavac aurait été responsable de la mort de quatre enfants en Allemagne. L'EMA l'a retiré du marché, invoquant son inefficacité. De deux choses l'une : ou il n'aurait jamais dû recevoir d'AMM s'il était inefficace ou la raison invoquée est fausse.
[3] Il fait peur aujourd'hui (2005) à tout le monde et les médecins ne le pratiquent plus, sauf quelques pédiatres pour des raisons curieuses.
Auteur : Foucras
Site : http://www.agoravox
Langue originale: français
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